Qui était John Muir ? (partie 3)
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19/09/2022
Dans l’onglet « équipe » de notre site, je vous ai décrit ce qui m’a conduit à m’engager au service du vivant.
Mais aujourd’hui, je voudrais surtout vous expliquer le sentier qui m’a conduit à la renaturation passive plutôt qu’à une autre forme d’action en écologie.
Issue de la fonction publique, j’ai été nourrie aux plan de gestion et à la programmation des actions de restauration écologique.
En tant que cheffe de projet, j’étais amenée à décider de la mise en œuvre de programmes nationaux, européens et internationaux de plusieurs millions d’euros.
Mon ego était flatté. Je me sentais importante pour l’environnement avec de tels moyens.
Mais au fil de ma carrière et des mutations qui l’ont accompagnée, je me suis rendue compte que chaque fois que j’arrivais dans un poste, les étagères étaient remplies de lourdes études environnementales diverses, que personne ne lisait.
Jusqu’au jour où j’ai pris le temps de me pencher sur les archives de la bibliothèque et que je me suis rendue compte que les mêmes études avaient été commandées à plusieurs années d’intervalle, parfois par le même bureau d’étude, pour arriver au même résultat…négatif.
Mais qui s’en souciait?
A ce moment, mon travail a subitement perdu de son sens.
J’ai alors fait le pari que ce que je pouvais faire à mon “petit” niveau de citoyenne, pouvait avoir plus de répercussion que ce que je mettais en place à coup de millions.
Je me suis humblement mise au service du vivant, au travers d’un bénévolat d’un an et demi dans un centre de soins pour la faune sauvage. Et à force d’observer, de regarder, je me suis faite discrète, retirée sur la pointe des pieds…et c’est là que j’ai eu les meilleurs résultats.
J’espère vous emmener avec moi dans cette folle aventure, parce que je sais que ça marche et que c’est une façon de vivre la nature.
Non seulement elle peut répondre, sans connaissance technique, aux enjeux qui se jouent pour nous en tant qu’Humains, mais c’est aussi un moyen à la portée de tous de faire un pas de côté, de changer son rapport au monde et d’arrêter de croire que la nature a besoin de nous.
Il faudrait au contraire enfin reconnaître humblement que c’est nous qui avons besoin d‘elle.
Qui était John Muir ? (partie 3)
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– être d’intérêt général,
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