Notre objectif
L’objectif de terres à Terre est de reconstituer un axe de vie commune entre les Hommes et le reste du vivant, traversant le sud de la France des Alpes aux Pyrénées. Il permettra à la nature de recouvrir des espaces précédemment dégradés ou détruits.
Nous voulons créer un véritable couloir de libre passage pour la faune et la flore plutôt que des îlots de biodiversité qui perdent toute résilience face aux menaces qu’ils rencontrent. Nous encourageons ainsi le retour spontané d’espèces sur des terres jusque-là appauvries.
L’objectif de terres à Terre est de reconstituer un axe de vie commune entre les Hommes et le reste du vivant, traversant le sud de la France des Alpes aux Pyrénées. Il permettra à la nature de recouvrir des espaces précédemment dégradés ou détruits.
Nous voulons créer un véritable couloir de libre passage pour la faune et la flore plutôt que des îlots de biodiversité qui perdent toute résilience face aux menaces qu’ils rencontrent. Nous encourageons ainsi le retour spontané d’espèces sur des terres jusque-là appauvries.
Pourquoi agir entre les Alpes et Pyrénées ?
Une biodiversité exceptionnelle
Le sud de la France fait partie d’un des 25 hauts lieux les plus riches en biodiversité au monde4. Les activités humaines ont surexploité cet espace et seules les Alpes à l’est et les Pyrénées à l’ouest, où l’on trouve la plupart des parcs nationaux, bénéficient maintenant d’un statut de protection.
Un contexte favorable à impulser le changement
Une grande proportion des terres agricoles du sud de la France est vouée à l’abandon dans les années qui viennent5. Il s’agit donc d’utiliser cette opportunité pour accompagner la transition d’un mode de culture intensive vers une utilisation de la terre respectueuse des générations à venir.
Figure A: Carte de France mettant en évidence le corridor de grande « naturalité » potentielle entre les Alpes et les Pyrénées. C’est dans cette zone que terres à Terre crée une ceinture verte de renaturation. Carte réalisée à partir des données du projet CartNat de l’UICN6.
Un haut potentiel de renaturation
L’axe entre les Alpes et les Pyrénées représente aussi l’un des espaces avec le plus haut potentiel de renaturation en Europe. Les terres dégradées dans le sud de la France pourraient être reconverties en forêt en une trentaine d’années seulement, et ce de manière spontanée en laissant libre cours aux processus naturels7.
Notre méthode : la renaturation
La renaturation décrit le fait de laisser les processus naturels reprendre leurs cours sur des espaces dégradés.
Ce processus passe, entre autres, par une redéfinition des liens Homme-Nature pour passer d’une exploitation intensive au développement d’activités humaines respectueuses d’un équilibre au sein du vivant.
Ce laisser-faire s’accompagne de suivi de paramètres mesurables tels que le nombre d’espèces présentes dans un milieu ou sa couverture forestière. Ce suivi peut être quantifié au cours des années pour démontrer l’efficacité de cette méthode que l’on a souvent négligée.
Nos Actions
Le travail de terres à Terre s’articule autour de deux axes à deux échelles différentes :
1° L'acquisition foncière
L’acquisition directe de terrains offre de multiples avantages. Tout d’abord les surfaces obtenues sont le plus souvent plus grandes et d’un seul tenant, comparé aux terres couvertes par les conventions, ce qui permet un continuum d’espaces non-perturbés pour le vivant. Ensuite, la localisation de ces parcelles est choisie de façon à bénéficier au plus grand nombre d’espèces et de venir créer une trame verte uniforme pour faire le lien avec les autres territoires sous convention. Enfin, l’achat de terres permet de garantir une protection durable et non révocable pour le vivant.
2° Les conventions
Les propriétaires fonciers souhaitant intégrer la ceinture verte pour pratiquer de la renaturation sur une partie ou l’intégralité de leurs terrains et recherchant un accompagnement scientifique et/ou pratique peuvent s’engager dans un partenariat avec terres à Terre. Les conventions sont rédigées au cas par cas pour prendre en compte les particularités du terrain et du propriétaire et définir les actions qui vont y être menées.
Les conventions et l’acquisition foncière vont de pair: les conventions permettent aux propriétaires fonciers qui le souhaitent d’intégrer la ceinture verte et l’acquisition foncière, quant à elle, est un moyen d’ancrer nos actions pour le vivant dans le long terme.
Nos Actions
Le travail de terres à Terre s’articule autour de deux axes à deux échelles différentes :
1° L'acquisition foncière
L’obtention directe de terrains offre de multiples avantages. Tout d’abord les surfaces obtenues sont le plus souvent plus grandes et d’un seul tenant, comparé aux terres couvertes par les conventions, ce qui permet un continuum d’espaces non-perturbés pour le vivant. Ensuite, la localisation de ces parcelles est choisie de façon à bénéficier au plus grand nombre d’espèces et de venir créer une trame verte uniforme pour faire le lien avec les autres territoires sous convention. Enfin, l’achat de terres permet de garantir une protection durable et non révocable pour le vivant.
2° La charte et les conventions
Les propriétaires fonciers souhaitant renaturer une partie ou l’intégralité de leurs terrains et recherchant un accompagnement scientifique et/ou pratique peuvent s’engager dans un partenariat avec terres à Terre. Ce partenariat comprend la signature de deux documents. Notre charte est un document unique qui pose les fondements généraux d’un partenariat et représente un engagement moral entre un particulier et l’association. Les conventions sont quant à elles rédigées au cas par cas pour prendre en compte les particularités du terrain et du propriétaire et définir les actions qui vont y être menées.
Retrouvez notre charte ici et un exemple de convention ici.
Les conventions et l’acquisition foncière vont de pair. Les conventions permettent aux propriétaires fonciers de s’emparer de la renaturation et l’acquisition foncière est un moyen d’ancrer nos actions pour le vivant dans le long terme.
Fondation terres à Terre
Garantir l'impact durable de votre soutien
Les actions de renaturation s’ancrent sur le long terme. En effet, il faut plusieurs dizaines d’années pour que la nature se réapproprie, de façon perceptible, des terres préalablement dégradées. De plus, il faut ensuite continuer à protéger les terres renaturées pour que le bénéfice de ces actions soit irrévocable. C’est ce que permet la création d’une fondation.
Pour créer cette fondation, l’association Terres à Terre a besoin d’obtenir le statut d’utilité publique, qui requiert un minimum de 200 adhérents et un budget minimum de 46.000 euros. Aidez-nous à atteindre ces objectifs !
Si vous préférez adhérer sans réaliser de transaction en ligne veuillez télécharger notre bulletin d’adhésion ici.
Les actions de renaturation s’ancrent sur le long terme. En effet, il faut plusieurs dizaines d’années pour que la nature se réapproprie, de façon perceptible, des terres préalablement dégradées. De plus, il faut ensuite continuer à protéger les terres renaturées pour que le bénéfice de ces actions soit irrévocable. C’est ce que permet la création d’une fondation.
Pour créer cette fondation, l’association Terres à Terre a besoin d’obtenir le statut d’utilité publique, qui requiert un minimum de 200 adhérents et un budget minimum de 46.000 euros. Aidez-nous à atteindre ces objectifs !
Si vous préférez adhérer sans réaliser de transaction en ligne veuillez télécharger notre bulletin d’adhésion ici.
Rejoignez-nous !
87% des Français sont prêts à en faire plus pour la protection de la nature8. Nous vous proposons plusieurs options pour agir à votre niveau.
- UICN Comité français, OFB et MNHN (2020), La Liste rouge des espèces menacées en France : 13 ans de résultats. Paris. France.
- UICN Comité français, OFB et MNHN (2020), La Liste rouge des espèces menacées en France : 13 ans de résultats. Paris. France.
- Schuh, B. et al. 2020, Research for AGRI Committee – The challenge of land abandonment after 2020 and options for mitigating measures, European Parliament, Policy Department for Structural and Cohesion Policies, Brussels
- Myers et al. 2000, Biodiversity hotspots for conservation priorities. Nature 403:853-858.
- Navarro et Pereira. 2012, Rewilding Abandoned Landscapes in Europe. Ecosystems 15, 900–912.
- Guetté, Carruthers-Jones et Carver. 2021. Sous le financement du Comité français de l’UICN, le WWF et WildEurope Initiative.
- Verburg et Overmars. 2009, Combining top-down and bottom-up dynamics in land use modeling: exploring the future of abandoned farmlands in Europe with the Dyna-CLUE model. Landscape Ecol 24, 1167.
- Résultats du sondage du Comité français de l'Union mondiale pour la nature (UICN) et du magazine "Terre Sauvage" de décembre 2005